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Utiliser Bluebeam Revu dans le cadre d’un projet BIM : l’exemple de l’entreprise belge MBG

L’entreprise belge MBG a sautĂ© pour la première fois le pas du BIM (Building Information Modeling) Ă  l’occasion du projet de l’hĂ´pital AZ Sint-Maarten Ă  Malines, un chantier de cinq ans, reprĂ©sentant un budget total de l’ordre de 361 millions d’euros. « Notre client a pris la dĂ©cision de concevoir cet hĂ´pital avec un BIM », explique le chef de projet, Bens Bervoets, qui ajoute aussi qu’il s’agissait de « l’un des premiers grands projets en Belgique rĂ©alisĂ© au format BIM, avec l’utilisation de Revit pour crĂ©er un modèle 3D. »

Outre Revit, la suite technologique utilisée dans le cadre de ce projet comprenait Buzzsaw (extranet du projet), Aproplan, Tekla, Navisworks et Bluebeam Revu. Soit autant d’outils nouveaux pour MBG.


« Je pense que l’on devrait utiliser cet outil comme on utilise Word ou Excel. J’utilise Bluebeam tous les jours ! »

Bens Bervoets

En tant que chef de projet, Bens a dû relever plusieurs challenges, comme s’assurer que les informations complexes relatives aux programmes BIM étaient correctement traduites et envoyées sur le terrain, ou encore obtenir l’accord du partenaire de projet pour la mise à jour de tous les plans.

« Pour des projets comme celui-ci, une énorme quantité d’informations doit être transférée aux bonnes personnes, au bon moment. Or, les technologies numériques offrent désormais des solutions pour que chacun puisse effectuer son travail de la façon la plus efficace possible. »

Faciliter la collaboration avec les sous-traitants

« D’habitude, nous recevons des plans provenant de nos entrepreneurs et sous-traitants, que nous vérifions. Je suis donc obligé de les imprimer et de transmettre mes remarques à l’ancienne, à la main, en faisant ressortir mes retours en couleur », explique Bens. « Ensuite, je dois me rendre dans nos bureaux d’Anvers et numériser les documents au format A0. Ce n’est pas un processus très compliqué, mais tout cela prend énormément de temps. »

En utilisant Bluebeam Revu, Bens a pu intĂ©grer toutes les informations et prendre en compte les diffĂ©rentes annotations. « Grâce Ă  Bluebeam Revu, j’ai pu ajouter toutes mes notes, au format numĂ©rique, les envoyer aux sous-traitants et aux fournisseurs, et ils ont pu très facilement m’envoyer les rĂ©visions au format PDF. Nous avons principalement utilisĂ© les outils d’annotations, de crĂ©ation de liens hypertexte et de mesures. C’est un très bon outil, car les entrepreneurs, en particulier les sous-traitants et les petits contractants sur le projet, n’ont pas tous un logiciel BIM ou le personnel qualifiĂ© pour l’utiliser. C’est la raison pour laquelle nous utilisons Bluebeam Revu, notamment avec les plus petits sous-traitants. »


Des gains de temps et d’argent

L’adoption du format BIM par MBG a également été facilitée par un autre aspect : le périphérique choisi pour afficher les dessins. « Nous utilisons un grand écran tactile, car cela nous permet d’afficher des dessins au format A0 sans zoomer », explique Bens. « Cela permet également aux employés qui ont l’habitude de travailler sur papier de s’adapter plus facilement. »

Grâce à cette solution, MBG a pu non seulement gagner du temps et de l’argent en éliminant le recours à l’impression, mais a également supprimé les temps de latence entre l’approbation des dessins et l’affichage sur l’écran tactile.

Un grand écran pour une meilleure vision du projet

Bens ajoute : « Nous utilisons l’écran pour nos rĂ©unions avec les contremaĂ®tres de chantier, afin que nos directeurs puissent facilement organiser le planning Ă  court terme. Cela nous permet par exemple de travailler sur un plan du niveau 2 du bâtiment et de l’annoter facilement dans Bluebeam Revu, sur le grand Ă©cran. On peut facilement faire des annotations en couleur, puis les sauvegarder sur l’extranet du projet [ce qui permet de consulter ensuite les documents sur site, avec un iPad par exemple] ou les envoyer par e-mail. »

MĂŞme s’il s’agissait d’une toute première utilisation du BIM, le projet de l’hĂ´pital AZ Sint-Maarten de MBG a respectĂ© les dĂ©lais. Bens et l’équipe de MBG sont heureux d’avoir relevĂ© ce dĂ©fi. « Pour ce projet, il y avait beaucoup de nouveautĂ©s Ă  mettre en place : l’Ă©cran, le BIM et Bluebeam Revu. Je pense que ces pratiques deviendront des standards pour nos futurs projets. »


« Un vrai changement pour le secteur de la construction »

Bens considère que le partage d’informations est crucial pour libĂ©rer le potentiel du BIM dans le domaine de la construction. Il pense Ă©galement que le secteur dans son ensemble bĂ©nĂ©ficierait d’une meilleure communication.

« Nous vivons maintenant dans une Ă©conomie du partage, notamment grâce aux rĂ©seaux sociaux, et nous sommes plus gĂ©nĂ©ralement dans une ère du partage. Nous observons cette Ă©volution dans le secteur du BTP en Belgique, et dans le reste de l’Europe Ă©galement. De nombreuses discussions ont lieu entre diffĂ©rentes entreprises. Je pense que la compĂ©tition se joue aujourd’hui davantage sur les connaissances que sur la main-d’Ĺ“uvre. Il y a trente ou quarante ans, vous Ă©tiez parmi les cinq premières entreprises du secteur si vous aviez plus de 1 000 travailleurs. Maintenant vous ĂŞtes dans le top 10 si vous proposez les meilleures solutions pour votre client. »


*MBG est implanté en Belgique. L’entreprise achète ses produits Bluebeam via Bluefields, un revendeur Bluebeam « Silver ».

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