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Comment Huitt-Zollars a unifié le contrôle qualité entre ses différents bureaux sans repartir de zéro

Le défi

Huitt-Zollars appliquait des normes de contrôle qualité strictes, mais leur mise en œuvre variait d’un bureau à l’autre. Certaines équipes travaillaient sur papier, d’autres sur Adobe et beaucoup utilisaient Bluebeam comme support numérique uniquement. Ces disparités entraînaient des dysfonctionnements, des efforts redondants et un manque de responsabilité entre les 24 bureaux de l’entreprise.

La solution

Au lieu de revoir entièrement son processus, Huitt-Zollars a décidé de le normaliser dans Bluebeam. L’équipe a mis au point un profil Studio commun dédié au contrôle qualité, avec des statuts à code couleur, des tampons numériques et des trousses à outils d’annotation, accompagnés de fiches-conseils adaptées aux workflows hybrides. Le déploiement a mis l’accent sur la cohérence, la collaboration et l’adoption progressive par toutes les équipes.

Avantages

  • ContrĂ´le qualitĂ© cohĂ©rent entre les 24 bureaux et les Ă©quipes Ă  distance.
  • Documentation centralisĂ©e avec pistes d’audit et suivi des statuts.
  • Prise en main plus rapide grâce Ă  des guides clairs, numĂ©riques et papier.
  • RĂ©duction du risque d’annotations manquĂ©es et de revues redondantes.
  • FlexibilitĂ© pour s’adapter aux workflows numĂ©riques et hybrides.

« Nous manquions cruellement d’efficacité, car chaque bureau fonctionnait différemment. Il y avait absence totale de cohérence. »

Wendy Amann Directeur de la qualité Huitt-Zollars

Conserver ce qui fonctionnait, améliorer ce qui ne fonctionnait pas

Le processus de contrôle qualité de Huitt-Zollars n’était pas défaillant, mais devait évoluer. Pendant des années, les équipes ont suivi le rythme familier des annotations rouges, jaunes, bleues et vertes. Chaque couleur représentait une étape du processus : revue, modification, vérification, validation. Certains bureaux ont même ajouté le violet pour la validation finale.

« Nous manquions cruellement d’efficacité, car chaque bureau fonctionnait différemment, explique Wendy Amann, directrice de la qualité pour l’entreprise. Il y avait une absence totale de cohérence. »

« La logique derrière ce processus était très solide, ajoute Kelvin Wiese, concepteur de projet senior. Cependant, la manière dont les gens l’exécutaient variait énormément. Il n’y avait pas de piste d’audit, ni de responsabilité au sein des différents bureaux. »

Avec le soutien de la direction et du service informatique, W. Amann et K. Wiese ont commencé à mettre en place une approche plus structurée. En 2024, K. Wiese a testé des trousses à outils et des workflows avec un petit groupe de dessinateurs, pour affiner les outils avant de les déployer à l’échelle de l’entreprise.

« Je ne souhaitais pas pousser les gens dans le grand bain, explique W. Amann. Nous avons d’abord effectué de nombreux tests en coulisses. Il ne s’agissait pas d’une refonte complète, mais d’une amélioration. »

Même si Bluebeam était disponible dans toute l’entreprise, peu d’équipes tiraient pleinement parti de ses capacités, telles que les sessions Studio, les statuts de commentaires et les pistes d’audit. Ce manque de cohérence entraînait des annotations manquées, des efforts redondants et un manque de visibilité sur l’avancement des revues de conception.

« Nous savions que nos collaborateurs faisaient les choses bien, précise W. Amann, mais ils ne le communiquaient à personne. »

Employés de Huitt-Zollars travaillant avec Revu dans une salle de conférence
Membres d’équipe examinant les annotations dans Bluebeam lors d’une session collaborative.

Un nouveau type de déploiement

Plutôt que d’imposer une transformation radicale, l’équipe a adopté une approche collaborative par étapes. Elle a d’abord mis au point un profil Studio partagé dédié au contrôle qualité, avec des statuts à code couleur, un tampon JavaScript et des trousses à outils d’annotation adaptées à chaque étape du processus. Elle a ensuite créé des fiches-conseils présentant chaque étape du processus, à la fois au format papier et numérique, reflétant la logique de chaque type d’utilisateur.

« Nous souhaitions que les choses réalisées à la main, celles réalisées dans Adobe et celles réalisées dans Bluebeam soient cohérentes dans notre documentation, ajoute W. Amann. C’était une exigence non négociable. »

Parmi les autres changements, on peut citer :

  • Les revues sont dĂ©sormais lancĂ©es dans Sessions Studio de Bluebeam pour une collaboration en temps rĂ©el entre les bureaux.
  • Les rĂ´les et responsabilitĂ©s sont restĂ©s inchangĂ©s, mais tous les commentaires sont dĂ©sormais regroupĂ©s dans un seul document, avec horodatages et pistes d’audit.
  • Un tampon numĂ©rique personnalisĂ© a remplacĂ© les signatures physiques.
  • Les outils, statuts et profils ont Ă©tĂ© normalisĂ©s et accompagnĂ©s de modèles et de fiches-conseils pour les workflows numĂ©riques et hybrides.

« Environ 20 % de notre équipe préfère encore annoter à la main, confie W. Amann. Cela ne pose pas de problème, tant que le document final est numérique et archivé de manière cohérente. »

L’entreprise a également tiré des leçons de ses premiers échecs. Un webinaire présentant le nouveau processus à l’ensemble des services n’a pas eu le succès escompté.

« Nous aurions probablement dû mieux nous organiser en proposant des sessions de formation adaptées aux différents fuseaux horaires, admet K. Wiese. Mais nous avons immédiatement reçu des retours ; pas des plaintes, mais des demandes d’ajustements. Cela signifiait que nos collaborateurs l’utilisaient. »

Un employé de Huitt-Zollars travaillant dans Revu et discutant avec un collègue à son bureau
Concepteurs coordonnant les workflows de contrôle qualité à l’aide d’une trousse à outils Bluebeam normalisée.

Le contrôle qualité à l’œuvre : présentation étape par étape

Aujourd’hui, une revue de projet type chez Huitt-Zollars se déroule comme suit :

  1. Le chef de projet ou le responsable qualité lance une session Studio et invite l’équipe.
  2. Les examinateurs ajoutent des annotations en rouge.
  3. Le chef de projet et les examinateurs valident en vérifiant que les modifications correspondent aux annotations, marquées en bleu. Les commentaires non valides sont indiqués en violet.
  4. Les concepteurs répondent et révisent les plans en utilisant le jaune pour indiquer quand les commentaires ont été pris en compte.
  5. Un vérificateur effectue un contrôle qualité final en utilisant le vert.

Chaque commentaire est suivi. Chaque statut d’annotation est mis à jour. Et chaque participant peut voir ce qui s’est passé, quand et pourquoi.

« Il est possible de voir le nom de l’auteur de chaque commentaire, la date et la réponse apportée, explique K. Wiese. Rien que cela a permis d’éliminer beaucoup d’allers-retours. »

À titre d’exemple, K. Wiese raconte la fois où il a utilisé la fonctionnalité « Comparer des documents » de Bluebeam afin de superposer deux versions d’un même plan : avec les commentaires et le fichier révisé. « J’ai repéré une annotation qui avait été oubliée lors des révisions. Si je ne les avais pas superposés, nous ne l’aurions peut-être remarquée que trop tard. » Cela s’est produit lors du processus de vérification.

De meilleures revues, une collaboration plus intelligente

Le passage au numérique n’a pas seulement accéléré le processus. Il l’a rendu plus intelligent. Les fonctionnalités de Bluebeam, autrefois sous-utilisées, sont désormais essentielles à la communication et à la collaboration au sein de l’entreprise.

« Ce journal des commentaires nous est extrêmement précieux, lance W. Amann. Il change considérablement la donne en matière de suivi interne et de correspondance avec les clients. »

Ce changement a également été bénéfique aux nouvelles recrues et aux jeunes collaborateurs. La cohérence du système accélère la prise en main et clarifie les attentes. « Les collaborateurs se sentent plus à l’aise pour effectuer les contrôles qualité, affirme W. Amann. Nous adoptons la technologie et la leur offrons là où ils en ont besoin. »

La possibilité de partager les workflows entre les bureaux a également ouvert de nouvelles voies pour le contrôle par les pairs, en particulier dans les configurations hybrides ou à distance. « Nous ne proposons plus seulement un outil, mais un workflow complet », explique K. Wiese.

Collègues examinant des documents de projet dans Bluebeam au bureau de Huitt-Zollars.
Collègues examinant des documents de projet dans Bluebeam au bureau de Huitt-Zollars.

Un changement culturel, pas seulement technique

« Il est possible de voir le nom de l’auteur de chaque commentaire, la date et la réponse apportée. Rien que cela a permis d’éliminer beaucoup d’allers-retours. »

Kelvin Wiese,
Concepteur de projet senior,
Huitt-Zollars

La réussite du déploiement n’est pas uniquement due à la technologie, mais également à l’état d’esprit.

« Il ne s’agissait pas d’imposer une manière de faire, explique W. Amann. Nous avons proposé une solution pour faciliter les choses tout en permettant à chacun de continuer à faire son travail. »

Cette approche a été bien accueillie par l’ensemble des équipes. « Ce n’était pas que notre qualité était mauvaise, précise-t-elle. C’était plutôt que nous manquions de cohérence. Cela nous a permis d’améliorer le niveau général. »

L’équipe informatique de l’entreprise a également joué un rôle clé dans la fluidité de la transition, en centralisant le déploiement des profils et en coordonnant les autorisations des utilisateurs.

K. Wiese souligne que le passage à Sessions Studio a encouragé un travail d’équipe plus proactif. « Lorsque trois personnes examinent le même document en temps réel, il n’y a aucune ambigüité. Tout le monde parle le même langage. »

Perspectives d’avenir

Bien que l’entreprise n’ait pas mis en place de mesures concrètes pour évaluer la transition, son impact est bien visible. Les revues sont plus fluides. Les corrections sont en baisse. Et les concepteurs se sentent plus confiants dans leurs relations avec le contrôle qualité.

« Avant, il arrivait qu’on entende : « Je pensais que vous aviez corrigé cela », explique W. Amann. « Maintenant, tout est enregistré. Il n’y a plus de malentendu. »

Pour la suite, W. Amann et K. Wiese continuent d’affiner le processus en apportant des améliorations au tampon, en normalisant les modèles de cartouches et en renforçant les étapes de validation dans toutes les disciplines.

« Nous sommes plus performants, assure W. Amann. Nos documents sont de meilleure qualité. Nos équipes sont plus confiantes. C’est une grande réussite. »

Contrôle qualité et vérification effectués dans Bluebeam avec collaboration en temps réel.
Contrôle qualité et vérification effectués dans Bluebeam avec collaboration en temps réel.

Conseils pour les autres entreprises

Pour les entreprises qui envisagent une transformation similaire, voici quelques conseils prodigués par Huitt-Zollars :

  • « Ne rĂ©inventez pas la roue, amĂ©liorez votre documentation. »
  • « Vous avez besoin de quelqu’un qui maĂ®trise les outils et de quelqu’un qui connaĂ®t le personnel. »
  • « Rencontrez vos collaborateurs Ă  mi-chemin. Le numĂ©rique ne signifie pas nĂ©cessairement la suppression totale du papier. »
  • « Il y a toujours Ă  faire. Mais aller vers plus de clartĂ© Ă  chaque Ă©tape fait la diffĂ©rence. »

Et surtout :

« Il faut viser le progrès, pas la perfection », conclut W. Amann. « C’est ainsi que l’on peut mettre en place un système qui fonctionne pour tout le monde. »

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